Notre entreprise «Les bergers de la biodiversité » propose des prestations d’éco-pâturage pour la gestion des espaces naturels.

Notre socle de base de connaissances et d’expériences en génie écologique nous permet d’appréhender tous les aspects de gestion des sites et d’adapter la mise en œuvre de l’éco-pâturage en fonction de la végétation en place.

Notre but est d’accompagner les gestionnaires et propriétaires d’espaces naturels, que ces derniers soient hérités ou nouvellement restaurés comme dans le cas des zones de compensations écologiques imposées suite à des travaux qui ne peuvent pas être évités (stratégie Eviter, Réduire, Compenser (ERC)).

NB : Sont entendus par espaces naturels, les habitats dont l’état permet à la biodiversité qui y est inféodée d’y réaliser toute ou partie de son cycle de vie. De ce point de vue il n’est pas incompatible que ces espaces puissent subir des pressions anthropiques tant qu’elles ne mettent pas à mal le fonctionnement de ces écosystèmes.

D’ailleurs certains habitats sont clairement dépendants de l’action de l’homme et en particulier du pâturage pour être maintenu comme c’est le cas des pelouses calcicoles que l’on retrouve au niveau des coteaux calcaires.

Ceci conduit à repenser la place de l’homme comme un des acteurs du fonctionnement des écosystèmes comme toutes les autres espèces à partir du moment ou les pressions qu’il exerce restent soutenables pour les milieux concernés et les autres espèces qui y vivent. De plus notre action vise à participer et à œuvrer à la restauration des paysages, en s’appuyant sur les structures paysagères comme les haies et en renouant avec des usages ancestraux d’entretien des milieux naturels cohérents avec les objectifs sociétaux en matière de développement durable. Par exemple, le maintien des milieux ouverts comme des coteaux calcaires impose une pression de la part d’herbivores pour contenir la colonisation par des plantes pionnières (Cornus, Rosa, Prunus, Crataegus, Betula…), apportées par les animaux (déjection des oiseaux par exemple), ou provenant des semenciers aux alentours.

C’est ce travail réalisé jadis par des bergers qui valorisaient ces espaces moins productifs que les vallées et plateaux, qui permettaient le développement d’espèces inféodées à ces milieux comme des orchidées, la succise et son hôte obligatoire le damier de la succise, etc. Notre travail s’intègre donc à la notion de gestion différenciée et vise à mettre en œuvre des méthodes douces et passives (en opposition avec les intervention mécanisées). Nous pouvons pour aller plus loin en ce sens, en complément de l’action des animaux, gérer les refus manuellement (usage de la faux, de faucille ou de croissant forestier). Les déséquilibres observés au sein des espaces naturels peuvent conduire au développement de plantes invasives (espèces exotiques envahissantes comme la renouée du Japon, les vergerettes, etc.) et envahissantes (ronces, orties…) lorsque les conditions leurs sont favorables.

L’éco-pâturage est une réponse possible à ces situations, et souvent la moins coûteuse. Notre leitmotiv sera toujours de veiller au respect de l’animal, au respect des sites et des milieux.

Pour parfaire notre engagement nous sommes adhérents aux associations de préservation des races à petits effectifs que nous employons.